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45:33 c'est le temps qu'il faut pour faire le tour de Central Park en petite foulées ! Cet album avait été comissionné à James Murphy (tête pensante de LCD Soundsystem) par Nike. Toujours entre electro, disco et funk avec en prime des bonus issus de l'album Sound of silver.

Avec ce troisième opus composé entre Paris et New-York, le compositeur français privilégie l'organique et étoffe ses arrangements. Sous l'oil du metteur en scène méticuleux, les cordes prennent ici le premier rôle et les genres s'entrechoquent là où ils se croisaient d'une plage à l'autre sur les précédents albums. Ici cohabitent la soul, le jazz, le funk mais aussi plus étonnant la pop des années 60 comme en témoigne cet attachement aux formats courts où l'on dit l'essentiel en quelques minutes.

Après avoir notamment produit le fameux Back to black d'Amy Winehouse et deux albums en son nom où il a multiplié les collaborations prestigieuses (Lilly Allen, Robbie Williams etc.). Il passe ici à la vitesse supérieure avec un disque original, où il prend le micro pour la première fois, beaucoup plus synthétique que ses prédécesseurs et toujours en bonne compagnie : Q-Tip, Ghostface Killah, Spank Rock ou D'Angelo.

Nouvel album de 14 titres comportant le tube de cet été "Waiting for love".

Le nouveau Caravan, ça râpe aux entournures, c'est punchy, c'est badass, c'est décadent, c'est groovy, toujours évident, ça prend son temps et ça brille dans le noir. Ayant déjà conjugué au futur un passé pas si simple dont ils ont redoré le blason sur un lit de beats dancefloor, télescopant contrebasse, synthés, scat et violons, les cyber-punks des années folles se réinventent avec une arrogante insouciance dans un troisième album surprenant et attendu.

With Julia, c'est d'abord l'histoire d'une rencontre amoureuse : celle de Mathieu Hocine (Kid Francescoli) et de Julia Minkin. C'est aussi l'histoire d'une complicité musicale, née à New York grâce à l'entremise d'amis communs. C'est enfin l'histoire d'une rupture, celle qui a donné naissance à ces neuf morceaux drôlement futés, empreints de mélodies pop, de spleen léger, de folktronica voluptueuse et d'orchestrations synthétiques. Ce mélange des genres, c'est d'abord dans "Blow up" que Kid Francescoli et Julia Minkin le mettent en oeuvre, maniant aussi habilement le chant raffiné que la ritournelle accrocheuse. Avant de se faire plus sophistiqués et de dresser par la même occasion des ponts imaginaires entre les arrangements luxueux de Air et les symphonies baroques d'Ennio Morricone (Italia 90). Ou comment deux petits coeurs brisés donnent envie d'être heureux pour la vie...

Un premier album "Justice" qui marué la décennie electro & pop. Un deuxième album "rock", "Audio Video Disco", qui les a propulsés en tête d'affiche des plus grands festivals de rock du monde. Leur troisième album "Woman" est une nouvelle pierre à l'édifice de Justice.